« Eris » EG.5 : La variante dominante qui inquiète

L’évolution du COVID-19 continue de surprendre le monde. Récemment, une nouvelle variante, nommée EG.5 ou « Eris », est devenue prédominante aux États-Unis. Bien qu’elle soit responsable d’une augmentation des cas et des hospitalisations, les experts sont rassurants quant à la gravité de ses symptômes.

EG.5 est désormais la souche dominante aux États-Unis, surpassant XBB.1.16. Entre le 23 juillet et le 5 août, elle représentait 17,3% de tous les cas, contre seulement 0,4% entre le 30 avril et le 13 mai. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé EG.5 comme « variante d’intérêt », un cran en dessous de « variante préoccupante ».

Cette variante est le résultat de la combinaison de deux souches du COVID-19 lors du processus de réplication. Elle appartient à la famille Omicron et est une descendante d’une autre souche appelée XBB.1.9.2. EG.5 présente une mutation supplémentaire sur sa protéine spike, la mutation 465, présente dans environ 35% des séquences de coronavirus dans le monde.

Selon l’OMS, bien qu’EG.5 puisse entraîner une augmentation des cas, elle présente un faible risque pour la santé publique par rapport à d’autres descendants d’Omicron. Il n’y a aucune preuve qu’elle provoque des cas plus graves. Cependant, il est crucial de noter que cette variante est le résultat de la combinaison de deux souches de COVID-19 lors de la réplication.

David Ho, professeur à l’Université Columbia, a déclaré que malgré le fait qu’EG.5 soit une nouvelle variante, ses symptômes ne sont pas plus graves ou différents des précédentes. Cependant, elle présente une plus grande échappée immunitaire par rapport aux autres variantes. Les symptômes possibles incluent fièvre, fatigue, douleurs musculaires, congestion, toux, maux de tête, nausées, diarrhée, vomissements, maux de gorge ou perte du goût ou de l’odorat.

La domination de cette nouvelle variante intervient à un moment où les États-Unis connaissent une augmentation des cas de COVID-19 pendant l’été. Bien que la surveillance ait été difficile depuis la levée de l’urgence sanitaire en mai, certains suivis sont toujours en cours. Le CDC a signalé une augmentation de 12,5% des hospitalisations à la fin juillet, soit plus de 9 000 nouvelles hospitalisations. Les données récentes du département de la santé de l’État de New York montrent une augmentation de 55% des cas et de 22% des hospitalisations.

En conclusion, la vigilance reste de mise. La pandémie de COVID-19 nous a appris que le virus évolue constamment. Il est essentiel de rester informé, de suivre les recommandations des experts et de continuer à adopter des mesures préventives pour protéger notre santé et celle de nos proches.

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